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5 août 2017 6 05 /08 /août /2017 11:56

Quand la vie bien ordonnée d'un homme d'affaires tokyoïte se fissure et tombe en miettes... Un séisme intérieur observé avec empathie.

La chute de Narcisse...

livre que j'apprécie , sans effort et que j'oublierais sans doute de la meme facon

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1 mai 2017 1 01 /05 /mai /2017 17:29

 Jorge Luis Borges, à partir d'une série de conférences, expose l'histoire et la doctrine du bouddhisme.
Il examine,plutot ,  les antécédents du bouddhisme et evoque , par ailleurs des particularités le lamaïsme, le tantrisme et le bouddhisme zen.
Dans ce cours,clair ,  Borges, compare , par ailleurs  les doctrines asiatiques avec les religions européennes. 

un  ouvrage qui aide dans la comprehension de la construction de la  philisophie bouddhiste.

Il n'empeche que dans ce domaine , j'apprecie 

de Herve Clerc : Les choses comme elles sont , une  initiation au bouddhisme ordinaire

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1 mai 2017 1 01 /05 /mai /2017 17:26

 

article de France Culture

En 1913, Charles Péguy écrit un essai, publié en plusieurs fois, sur L’argent, republié donc aujourd’hui. Le contexte est très important pour lire ces pages parce que Péguy y règle un certain nombre de comptes : et notamment avec la réforme de l’enseignement porté par Gustave Lanson, spécialiste de littérature et collaborateur de Jean Jaurès. Contre cette réforme qui laisse les intérêts économiques pénétrer dans la sphère de l’enseignement, Péguy décrit et défend donc l’école qu’il a connue en dans les années 1880, celle où « les jeunes maîtres étaient donc beaux comme des hussards noirs ». Ce que propose ainsi Péguy ici et sous la forme de ses souvenirs d’école, c’est la confrontation entre deux mondes, dont l’un a disparu pour laisser advenir l’autre. Et il dépasse ainsi largement le contexte de la réforme de l’enseignement pour donner à entendre sa critique du monde moderne où l’école est devenu question d’argent : ce monde, je cite, où l’argent est maître sans limitation ni mesure, où l’argent est seul en face de l’esprit, ce monde aussi créée par la bourgeoisie qui, je cite encore, « a tout infecté et s’est mise à traiter comme une valeur de bourse le travail de l’homme ». On a là les ferments d’une conception contemporaine de la politique qui l’interroge et en pointe les limites avec des arguments moraux. Mais on a aussi deux autres choses frappantes : déjà, la manière dont procède Péguy, ce savant mélange d’autobiographie plongée dans les souvenirs à même de mettre en détresse le présent, et puis, surtout, cette manière de faire le tableau d’une époque pleine, positive, métaphysique, une époque passée et pourtant sous-tendue par le progrès.

Et là est la grande force de Péguy, non pas seulement de dire que c’était mieux avant, mais de faire tenir ensemble le passé et le progrès, et de dissocier enfin le futur de ce qui sera forcément mieux.

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2 avril 2017 7 02 /04 /avril /2017 11:42

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Bauchau

Quatrienme de couverture

Lumineuse, intrépide, féminine, l'Antigone d'Henry Bauchau s'inscrit avec force dans l'histoire de la réécriture du mythe. 
Il fallait sans doute un roman pour incarner les passions de la jeune mendiante qui, après après avoir suivi son père, le roi aveugle Œdipe, des années durant, prend contre toute prudence le chemin de Thèbes avec l'espoir d'empêcher la guerre entre les fils de Jocaste, ses deux frères tant aimés. Commence alors pour elle une suite d'épreuves, de doutes, de joies et de déchirements. 

Œdipe est mort. Clios doit finir une fresque et Antigone l’aide. Elle lui conseille d’utiliser le rouge qu’il a peint au sol. L’oeuvre n’est plus glorieuse mais profondément humaine.
Le récit commence quand Antigone doit quitter Thésée et Clios. Ce dernier l’accompagne jusqu’à Thèbes pour la protéger et lui reproche plusieurs fois de ne pas avoir voulu de son amour. L’héroïne à ce moment de l’intrigue ne vit encore que dans l’ombre de son père, qui a trouvé sa voie dans le chant.
Tout au long de l’histoire, Antigone essaiera de préserver ses deux frères de leur folie meurtrière mais elle ne la comprend pas encore… Leur gémellité cache un lien qui dépasse l’entendement et qui ne peut être saisi qu’en prenant beaucoup de recul. Étéocle, actuel roi -usurpateur- de Thèbes demande à Antigone de sculpter Jocaste et ses fils dans deux représentations : celle de Polynice, le fils Soleil et celle d’Étéocle, le fils de l’ombre. Grâce aux monologues d’Ismène, leur sœur, Antigone réussit à trouver l’inspiration. Dans le même temps, elle fait la connaissance de son cousin Hémon. Tous deux tombent amoureux l’un de l’autre et deviennent inséparables. Installée dans une maison de bois toute simple, Antigone avec l’aide des amis de Clio -K., Main d’Or-, de sa sœur et de deux aveugles, soigne les blessés et les pauvres. Elle devient une icône et une sauveuse pour le bas peuple de Thèbes. Elle seule peut comprendre leur douleur car pendant dix ans elle a dû mendier pour son père…
Sur ordre de son frère, Antigone doit amener les deux bas-reliefs à son frère aîné Polynice qui a un campement hors de Thèbes. Les querelles sur les chevaux des frères et l’arc de Timour s’enchaînent. La guerre entre les deux frères fait rage mais chacun respecte l’autre : ils doivent s’entre-tuer et non tuer Thèbes. Mais Thèbes, c’est eux… Le cercle infernal de la famille maudit de nouveau la ville. Plusieurs saisons passent où les campagnes et la famine rythment la vie des Thébains. Antigone retourne mendier sur la place principale. C’est ici que va débuter sa transformation : elle pénétrera dans la salle du Conseil pour mendier de l’argent pour les pauvres, puis elle découvrira son Moi, son Cri. Devant les colonnes de la place, elle crie sans paroles, elle crie le désespoir. Les habitants l’acceptent, subissent sa douleur et lui font de plus en plus de dons. Mais la guerre arrive aux portes de la cité.
Polynice, après plusieurs tentatives, donne l’assaut. L’avertissement qu’Antigone lui a envoyé en décochant une flèche juste au-dessus de sa tête ne l’a pas détruit, bien au contraire. Il se trouvera piégé dans un des tunnels et son frère et ses soeurs viendront à son secours. Étéocle ne supporte pas le geste de son frère : il a trahi leur lien. Polynice est soigné mais rapidement il apprend que son frère a aussi rompu leur pacte : il a tué son cheval Nui, l’égal du cheval d’Étéocle. Les frères décident d’un combat à mort sur les remparts. Polynice est trop faible et perd ses armes. Il fuit et fonce sur son frère pour l’emporter avec lui au-dessus du parapet. Ils meurent tous les deux, dans les bras l’un de l’autre.
Les deux sœurs deviennent folles mais Antigone décide de reprendre son rôle de grande sœur. Ismène, qui ressemble tant à la reine Jocaste, a toujours su quoi faire même dans les situations les plus terribles, mais tout a changé : elle est enceinte. Antigone décide de ne plus la mêler à ses problèmes, elle doit suivre sa route. Elle va mettre de la terre sur le corps de Polynice après les obsèques d’Étéocle, elle demandera à se faire arrêter, elle empêchera Ismène de témoigner et elle refusera l’aide d’Hémon pour rester en vie. Dans cette version, Antigone ne se pend pas mais sombre dans la folie de son nouveau Moi. Elle savoure la liberté à sa manière tels que Polynice et Étéocle la lui vantaient. Ses visions reprennent et le sang lui monte dans la gorge, mais une nouvelle Antigone est née : l’Antigone d’Io.

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4 février 2017 6 04 /02 /février /2017 17:06
Ponce Pilate
Cela se  lit comme  un roman .

Pourquoi P P crée  un martyr , il n'existe que  pour cette confrontation , ses choix sont  ils déjà  ceux d'un chrétien ?

J'ai aimé ce  livre

Seul dialogue connu de Jésus avec un représentant de l’autorité romaine, la confrontation de Ponce Pilate avec le Christ est un épisode unique dans le récit chrétien.
 
Jalon majeur du drame de la Crucifixion, il est à l’intersection entre mémoire et histoire.

Retraçant les étapes qui ont conduit Jésus à la mort et analysant le contexte historique de la Judée antique, Aldo Schiavone construit un portrait magistral du préfet romain, de sa culture, de son cadre de pensée.
Et si l’auteur interroge les événements qui ont abouti à la condamnation de celui qui se présentait comme le Fils de Dieu, son propos est bien plus d’explorer les contours d’un face à face, presque un duel, entre deux hommes, entre deux traditions.
Il guide alors le lecteur jusqu’aux fondements d’une mémoire qui a nourri et façonné les formes de la pensée occidentale moderne.
 
Historien de renommée internationale, Aldo Schiavone a dirigé l’Institut italien de sciences humaines. Il est l’un des plus grands spécialistes du droit romain et son ouvrage Ius : l’invention du droit en Occident(Einaudi, 2005 ; trad. fr. Belin, 2009) est une référence.
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21 décembre 2016 3 21 /12 /décembre /2016 19:51

Ilie Cazane  homme  ordinaire , debrouillard , s'arrange avec la loi.

De plus  il a un don  incroyable , amenant  à des recoltes de legumes exceptionnelles.Comment la Secuitate analyse cela , le colonnel Chirita s'en mele.il veut un coupable , un complot

Il a  lui aussi  une histoire personnelle à plusieurs facettes Roman de Razvan Radulescu, connu comme scénariste et metteur en scène.

Le roman est presqu'un scenario à venir avec  une série d'interrogatoires délirants dans un monde arbitraire. La bêtise et  la naivete sont au rendez vous

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1 décembre 2016 4 01 /12 /décembre /2016 22:42

 

polar qui ne vous lache pas  qui s'essouffle à la fin bien  improbable.

 

Nicholaï Hel est l'homme le plus recherché du monde. Né à Shanghai en plein chaos de la Première Guerre mondiale, fils d'une aristocrate russe et protégé d'un maître de Go japonais, il a survécu à la destruction d'Hiroshima pour en émerger comme l'assassin le plus doué de son époque. Son secret réside dans sa détermination à atteindre une forme rare d'excellence personnelle: le shibumi. Désormais retiré dans sa forteresse du Pays basque en compagnie de sa délicieuse maîtresse, Nicholaï accueille une jeune étrangère venue lui demander son aide. II se retrouve alors traqué par une organisation internationale de terreur et d'anéantissement - la Mother Company - et doit se préparer à un ultime affrontement. 
 

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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 23:06

une  initiation au bouddhisme

je conseille la lecture , une vision du monde , des  outils necessaires  pour aujourd'hui

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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 23:02

L A   M A I S O N D A N S   L A Q U E L L E U N   R O M A N     D E   M A R I A M   P E T R O S Y A N  , tout simplement  incroyable , un style , une profondeur , les enfants : des heros  la maison notre univers de croyances ,de reves qui creent les raisons de vivre.

les adultes sont absent  , on se raconte des histoires ...

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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 12:57

Lecture agréable conviviale dynamisante !!

Developpement personnel en lien , en synergie avec son aventure associative :Le Seuil.

Une solution qui est extrêmement humaniste et bienfaitrice loin des solutions repressives qui ne font qu'entretenir les problèmes.

A nos souliers ...seul compte le chemin.

La retraite est une aventure. Qu’elle soit ardemment souhaitée ou rejetée, elle est inéluctable. Il y a de nombreuses recettes pour la rater. Hélas pour ceux qui ne réagissent pas, il n’y aura pas d’autre chance; c’est la dernière. Comment ne pas transformer une période crucial - la troisième et dernière partie de la vie après l’adolescence et la maturité - en marais intellectuel et physique, avant la déchéance promise? Voici 10 ans, alors que j’entamais cette dernière page de mon existence, j’étais déprimé, anémié, sans espoir et sans projet, en un mot désespéré. La chance et sans doute une volonté de vivre qui ne demandait qu’à s’exprimer m’ont permis de transformer cette «retraite» en une aventure fertile. De me refabriquer une existence riche et créatrice. A travers ma propre expérience, je souhaite montrer à tous ces lecteurs qui m’ont suivi sur la route de la soie puis dans l’aventure de Seuil que, pour eux aussi, «la vie commence à 60 ans».

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