Quand la vie bien ordonnée d'un homme d'affaires tokyoïte se fissure et tombe en miettes... Un séisme intérieur observé avec empathie.
La chute de Narcisse...
livre que j'apprécie , sans effort et que j'oublierais sans doute de la meme facon
Quand la vie bien ordonnée d'un homme d'affaires tokyoïte se fissure et tombe en miettes... Un séisme intérieur observé avec empathie.
La chute de Narcisse...
livre que j'apprécie , sans effort et que j'oublierais sans doute de la meme facon
Jorge Luis Borges, à partir d'une série de conférences, expose l'histoire et la doctrine du bouddhisme.
Il examine,plutot , les antécédents du bouddhisme et evoque , par ailleurs des particularités le lamaïsme, le tantrisme et le bouddhisme zen.
Dans ce cours,clair , Borges, compare , par ailleurs les doctrines asiatiques avec les religions européennes.
un ouvrage qui aide dans la comprehension de la construction de la philisophie bouddhiste.
Il n'empeche que dans ce domaine , j'apprecie
de Herve Clerc : Les choses comme elles sont , une initiation au bouddhisme ordinaire
article de France Culture
En 1913, Charles Péguy écrit un essai, publié en plusieurs fois, sur L’argent, republié donc aujourd’hui. Le contexte est très important pour lire ces pages parce que Péguy y règle un certain nombre de comptes : et notamment avec la réforme de l’enseignement porté par Gustave Lanson, spécialiste de littérature et collaborateur de Jean Jaurès. Contre cette réforme qui laisse les intérêts économiques pénétrer dans la sphère de l’enseignement, Péguy décrit et défend donc l’école qu’il a connue en dans les années 1880, celle où « les jeunes maîtres étaient donc beaux comme des hussards noirs ». Ce que propose ainsi Péguy ici et sous la forme de ses souvenirs d’école, c’est la confrontation entre deux mondes, dont l’un a disparu pour laisser advenir l’autre. Et il dépasse ainsi largement le contexte de la réforme de l’enseignement pour donner à entendre sa critique du monde moderne où l’école est devenu question d’argent : ce monde, je cite, où l’argent est maître sans limitation ni mesure, où l’argent est seul en face de l’esprit, ce monde aussi créée par la bourgeoisie qui, je cite encore, « a tout infecté et s’est mise à traiter comme une valeur de bourse le travail de l’homme ». On a là les ferments d’une conception contemporaine de la politique qui l’interroge et en pointe les limites avec des arguments moraux. Mais on a aussi deux autres choses frappantes : déjà, la manière dont procède Péguy, ce savant mélange d’autobiographie plongée dans les souvenirs à même de mettre en détresse le présent, et puis, surtout, cette manière de faire le tableau d’une époque pleine, positive, métaphysique, une époque passée et pourtant sous-tendue par le progrès.
Et là est la grande force de Péguy, non pas seulement de dire que c’était mieux avant, mais de faire tenir ensemble le passé et le progrès, et de dissocier enfin le futur de ce qui sera forcément mieux.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Bauchau
Quatrienme de couverture
Lumineuse, intrépide, féminine, l'Antigone d'Henry Bauchau s'inscrit avec force dans l'histoire de la réécriture du mythe.
Il fallait sans doute un roman pour incarner les passions de la jeune mendiante qui, après après avoir suivi son père, le roi aveugle Œdipe, des années durant, prend contre toute prudence le chemin de Thèbes avec l'espoir d'empêcher la guerre entre les fils de Jocaste, ses deux frères tant aimés. Commence alors pour elle une suite d'épreuves, de doutes, de joies et de déchirements.
Œdipe est mort. Clios doit finir une fresque et Antigone l’aide. Elle lui conseille d’utiliser le rouge qu’il a peint au sol. L’oeuvre n’est plus glorieuse mais profondément humaine.
Le récit commence quand Antigone doit quitter Thésée et Clios. Ce dernier l’accompagne jusqu’à Thèbes pour la protéger et lui reproche plusieurs fois de ne pas avoir voulu de son amour. L’héroïne à ce moment de l’intrigue ne vit encore que dans l’ombre de son père, qui a trouvé sa voie dans le chant.
Tout au long de l’histoire, Antigone essaiera de préserver ses deux frères de leur folie meurtrière mais elle ne la comprend pas encore… Leur gémellité cache un lien qui dépasse l’entendement et qui ne peut être saisi qu’en prenant beaucoup de recul. Étéocle, actuel roi -usurpateur- de Thèbes demande à Antigone de sculpter Jocaste et ses fils dans deux représentations : celle de Polynice, le fils Soleil et celle d’Étéocle, le fils de l’ombre. Grâce aux monologues d’Ismène, leur sœur, Antigone réussit à trouver l’inspiration. Dans le même temps, elle fait la connaissance de son cousin Hémon. Tous deux tombent amoureux l’un de l’autre et deviennent inséparables. Installée dans une maison de bois toute simple, Antigone avec l’aide des amis de Clio -K., Main d’Or-, de sa sœur et de deux aveugles, soigne les blessés et les pauvres. Elle devient une icône et une sauveuse pour le bas peuple de Thèbes. Elle seule peut comprendre leur douleur car pendant dix ans elle a dû mendier pour son père…
Sur ordre de son frère, Antigone doit amener les deux bas-reliefs à son frère aîné Polynice qui a un campement hors de Thèbes. Les querelles sur les chevaux des frères et l’arc de Timour s’enchaînent. La guerre entre les deux frères fait rage mais chacun respecte l’autre : ils doivent s’entre-tuer et non tuer Thèbes. Mais Thèbes, c’est eux… Le cercle infernal de la famille maudit de nouveau la ville. Plusieurs saisons passent où les campagnes et la famine rythment la vie des Thébains. Antigone retourne mendier sur la place principale. C’est ici que va débuter sa transformation : elle pénétrera dans la salle du Conseil pour mendier de l’argent pour les pauvres, puis elle découvrira son Moi, son Cri. Devant les colonnes de la place, elle crie sans paroles, elle crie le désespoir. Les habitants l’acceptent, subissent sa douleur et lui font de plus en plus de dons. Mais la guerre arrive aux portes de la cité.
Polynice, après plusieurs tentatives, donne l’assaut. L’avertissement qu’Antigone lui a envoyé en décochant une flèche juste au-dessus de sa tête ne l’a pas détruit, bien au contraire. Il se trouvera piégé dans un des tunnels et son frère et ses soeurs viendront à son secours. Étéocle ne supporte pas le geste de son frère : il a trahi leur lien. Polynice est soigné mais rapidement il apprend que son frère a aussi rompu leur pacte : il a tué son cheval Nui, l’égal du cheval d’Étéocle. Les frères décident d’un combat à mort sur les remparts. Polynice est trop faible et perd ses armes. Il fuit et fonce sur son frère pour l’emporter avec lui au-dessus du parapet. Ils meurent tous les deux, dans les bras l’un de l’autre.
Les deux sœurs deviennent folles mais Antigone décide de reprendre son rôle de grande sœur. Ismène, qui ressemble tant à la reine Jocaste, a toujours su quoi faire même dans les situations les plus terribles, mais tout a changé : elle est enceinte. Antigone décide de ne plus la mêler à ses problèmes, elle doit suivre sa route. Elle va mettre de la terre sur le corps de Polynice après les obsèques d’Étéocle, elle demandera à se faire arrêter, elle empêchera Ismène de témoigner et elle refusera l’aide d’Hémon pour rester en vie. Dans cette version, Antigone ne se pend pas mais sombre dans la folie de son nouveau Moi. Elle savoure la liberté à sa manière tels que Polynice et Étéocle la lui vantaient. Ses visions reprennent et le sang lui monte dans la gorge, mais une nouvelle Antigone est née : l’Antigone d’Io.
Pourquoi P P crée un martyr , il n'existe que pour cette confrontation , ses choix sont ils déjà ceux d'un chrétien ?
J'ai aimé ce livre
Ilie Cazane homme ordinaire , debrouillard , s'arrange avec la loi.
De plus il a un don incroyable , amenant à des recoltes de legumes exceptionnelles.Comment la Secuitate analyse cela , le colonnel Chirita s'en mele.il veut un coupable , un complot
Il a lui aussi une histoire personnelle à plusieurs facettes Roman de Razvan Radulescu, connu comme scénariste et metteur en scène.
Le roman est presqu'un scenario à venir avec une série d'interrogatoires délirants dans un monde arbitraire. La bêtise et la naivete sont au rendez vous
polar qui ne vous lache pas qui s'essouffle à la fin bien improbable.
Nicholaï Hel est l'homme le plus recherché du monde. Né à Shanghai en plein chaos de la Première Guerre mondiale, fils d'une aristocrate russe et protégé d'un maître de Go japonais, il a survécu à la destruction d'Hiroshima pour en émerger comme l'assassin le plus doué de son époque. Son secret réside dans sa détermination à atteindre une forme rare d'excellence personnelle: le shibumi. Désormais retiré dans sa forteresse du Pays basque en compagnie de sa délicieuse maîtresse, Nicholaï accueille une jeune étrangère venue lui demander son aide. II se retrouve alors traqué par une organisation internationale de terreur et d'anéantissement - la Mother Company - et doit se préparer à un ultime affrontement.
une initiation au bouddhisme
je conseille la lecture , une vision du monde , des outils necessaires pour aujourd'hui
L A M A I S O N D A N S L A Q U E L L E U N R O M A N D E M A R I A M P E T R O S Y A N , tout simplement incroyable , un style , une profondeur , les enfants : des heros la maison notre univers de croyances ,de reves qui creent les raisons de vivre.
les adultes sont absent , on se raconte des histoires ...
Lecture agréable conviviale dynamisante !!
Developpement personnel en lien , en synergie avec son aventure associative :Le Seuil.
Une solution qui est extrêmement humaniste et bienfaitrice loin des solutions repressives qui ne font qu'entretenir les problèmes.
A nos souliers ...seul compte le chemin.
La retraite est une aventure. Qu’elle soit ardemment souhaitée ou rejetée, elle est inéluctable. Il y a de nombreuses recettes pour la rater. Hélas pour ceux qui ne réagissent pas, il n’y aura pas d’autre chance; c’est la dernière. Comment ne pas transformer une période crucial - la troisième et dernière partie de la vie après l’adolescence et la maturité - en marais intellectuel et physique, avant la déchéance promise? Voici 10 ans, alors que j’entamais cette dernière page de mon existence, j’étais déprimé, anémié, sans espoir et sans projet, en un mot désespéré. La chance et sans doute une volonté de vivre qui ne demandait qu’à s’exprimer m’ont permis de transformer cette «retraite» en une aventure fertile. De me refabriquer une existence riche et créatrice. A travers ma propre expérience, je souhaite montrer à tous ces lecteurs qui m’ont suivi sur la route de la soie puis dans l’aventure de Seuil que, pour eux aussi, «la vie commence à 60 ans».